Petropolis

Nous sommes partis visiter la “Cité Impériale” du Brésil : Petropolis, à seulement 1 heure de bus de Rio. Ce qui nous a également permis de tester notre premier bus brésilien hors urbain. Nous avons trouvé ça beaucoup plus confortable que l’avion, bonne surprise ! A peine assis que nous dormions déjà !

Arrivés à Petropolis en fin d’après-midi, nous nous baladons dans la ville après avoir déposés nos gros sac à l’hôtel.

C’est assez agréable, les rues sont pavées, on est dans la montagne donc la végétation est légèrement différente et la ville est traversée par des canaux, bref, elle est pleine de charme.

Avenida Piabanha

Premier arrêt, le Palais de Cristal, qui rappelle celui de Londres. Ensuite, il n’y a plus qu’à suivre les panneaux explicatifs rouges, qui sont en portugais ET en anglais. Nous continuons sur l’avenue Piabanha, la cathédrale Sao Pedro de Alcantara, l’avenue Köhller, la Rua da Imperatriz pour finir sur la rua do Imperador, la rue commerciale de la ville qui était bondée ! La balade est agréable, les maisons de style coloniale et les palais forment un drôle de mélange aux cotés des bâtiments brésiliens.

Palacio de Cristal
Commerces dans la rue do Imperador – boutique de Noël et boutique de biscuits

Le lendemain, comme on s’y attendait, il bruine. On commence à marcher jusqu’à arriver à la maison de Stefan Zweig que nous prévoyons de visiter. Pas de bol pour nous, la maison est fermée la semaine, elle ne se visite que du vendredi au dimanche (???). Pour l’histoire, c’est ici que Stefan Zweig est venu s’installer en 1941 avec son épouse, Lotte, pour fuir la guerre. Ils se suicideront ensemble, dans cette maison, Stefan Zweig étant trop désespéré à l’idée de voir ce que le monde devenait. Il a écrit Le joueur d’échec, Le monde d’hier et à commencé Montaigne sans avoir eu le temps de l’achever.

Maison de Stefan Zweig

Déception. Nous repartons sous la bruine qui s’intensifie.
Nous arrivons devant le palais impériale, et vu le temps, nous entrons pour le visiter. On nous fait mettre des savates et c’est parti pour la visite du palais ! Dans les premières pièces, on voit qu’un effort a été fait pour les touristes puisque les panneaux explicatifs sont traduits en espagnol et en anglais mais on sent qu’ils se sont lassés des traductions et on se débrouille pour comprendre ce qu’il se passe à la fin de la visite.
Quoiqu’il en soit, nous avons apprécié notre visite.

C’est sous la pluie que nous allons chercher nos affaires direction la rodoviario (gare routière) de Petropolis.

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2 thoughts on “Petropolis

  1. Merci pour ce beau récit que je suis avec assiduité. Que le soleil vous éclaire de ses doux rayons et fasse enfin sortir toutes les jolies bestioles que vous aimeriez croiser sur votre route ! Bisous

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