Jaipur

Après une grosse journée de voyage, nous arrivons à Jaipur, capitale du Rajasthan, 22h et toujours 38°.

C’est une très grosse ville qui ne nous donne pas envie d’y passer plus de deux nuits. Donc, nous profitons de notre journée pour voir le maximum de choses !

Nous commençons par la ville rose et le City Palace. Nous nous sentons totalement dépaysés après 2 semaines dans le Ladakh, comme si nous avions changé de pays. Nous retrouvons bruit, chaleur, couleurs et selfis.

Le palais de Jaipur est encore habité par son maharadja qui était présent lors de notre visite, le drapeau au sommet étant le signe. Le palais a été commencé au début du 18è siècle et les divers ajouts remontent jusqu’au 20è siècle.

Nous n’avons visité qu’une petite partie du palais, le musée. Pour voir le reste, il faut vraiment débourser beaucoup d’argent, mais c’est possible.

Le Moubarak Mahal, avec de très belles découpes dans le marbre

Dès l’entrée, on se retrouve devant le Moubarak Mahal. Construit au 20è siècle, il accueillait les visiteurs étrangers. Maintenant s’y trouve le musée des costumes.

La porte Viendra Pol, entrée des touristes

On passe ensuite l’imposante porte Viendra Pol.

Le Sarvato Bhadra, tout rose

Une fois entré dans le palais, on se trouve face au Sarvato Bhadra, ou hall des audiences privées. Cet édifice totalement ouvert dans la cour centrale est surtout occupé par deux énormes jarres en argent, inscrites dans le Guinness book des records comme étant les plus grosses pièces en argent au monde. Le bâtiment, quoiqu’ouvert est important puisqu’il sépare le public du privé. C’est encore dans cet édifice qu’a lieu le couronnement des maharadjas.

Une des deux énormes jarres en argent

On visite également le Sabha Niwas, la salle des audiences, où des peintures plus ou moins anciennes sont accrochées, représentant notamment les anciens maharadjas. Au fond de la salle, des moucharabiés ont été créés pour permettre aux femmes d’assister aux audiences, sans être vues bien sûr.

Je ne me souviens plus quelle saison illustre cette porte mais nous l’avons trouvé très belle (comme les 3 autres !)

De l’autre côté de la cour, par un petit couloir, nous arrivons dans une autre cour avec 4 portes, très décorées, présentant les 4 saisons. Elles sont vraiment magnifiques.

Nous finissons la visite par la salle des armes qui a beaucoup plu à Gérald, entre dagues, couteaux… faits en argent, en or, en marbre, en jade et même en cristal !

Vue d’ensemble du Yantra Mandir

Après le palais, nous traversons la rue pour aller voir le Yantra Mandir. Il s’agit d’instruments astronomiques construits au 18è siècle sous les ordres du maharadja de l’époque, Jai Singh II. Ce dernier l’a commandé pour son gourou, le pandit Janganath, pour qu’il puisse établir les meilleurs moments pour célébrer les grands évènements grâce aux thèmes astraux. On y trouve cadrans solaires, astrolabes, et autres cadrans permettant de déterminer l’équateur, l’azimut et l’altitude des planètes, les cordonnées de celles-ci et la distance des corps célestes par rapport au méridien.

Un des instruments de mesure céleste

C’est donc un observatoire assez complet, qui semble très moderne pour l’époque. Dommage qu’il manque des éléments aujourd’hui pour tenter d’utiliser les instruments.

Nous finissons la visite de la ville rose par la façade du Palais des vents. Construit en grès rouge et rose, ce bâtiment date du 18è siècle. Beaucoup plus petit que ce qu’on imagine (il ne mesure que 15m de hauteur), il permettait aux dames d’observer la rue sans être vues car elles obéissaient à la pratique du Purdah qui les empêchait d’être vues par des hommes. Aussi, les 5 étages du palais offrent de petites ouvertures comme des moucharabiés qui laissent également passer le vent et rafraichissent l’atmosphère.

Arrivée au Fort d’Amber

Nous continuons la visite de Jaipur par le Fort d’Amber à quelques kilomètres de là. Jaipur est entouré de montagnes et donc de forts et de remparts qui permettaient de protéger la ville.

Celui d’Amber abritait également la résidence des maharadjas rajput pendant des siècles. Le palais, bâti au 16è siècle n’est plus qu’une coquille vide. Construit en grès rouge et en marbre, on peut y admirer les salles des audiences privées et publiques et le palais des miroirs entre autres.

La porte du temple. Il est interdit de la prendre en photo, mais le temps que Gérald voit le panneau, c’était déjà dans la boîte !

A droite du palais, le temple de Ganesh est fermé par une imposante porte en plaque d’argent massif.

La porte d’entrée du palais d’Amber
L’intérieur du palais d’Amber

Le fort est un immense édifice dans lequel on s’y perd littéralement ! Le palais est vraiment somptueux, coloré, découpé et très richement décoré.

Le Jal Mahal, qui ne fait pas tant rêver que ça…

Sur le chemin du retour, nous faisons un arrêt devant le Jal Mahal sur le lac Man Sagar. Bien que très beau (vue de loin, on ne peut pas s’en approcher), les déchets au bord de l’eau rendent le point de vu quelque peu décevant.

Côté gastronomie, nous avons passé une très bonne soirée au restaurant Niro, qui accueille autant d’Indiens que d’étrangers. Il parait que c’est une institution dans la ville.

Avant de prendre le train, nous sommes allés tester les “mythiques” lassis de Lassiwala. On nous avait dit que c’étaient les meilleurs du pays, mais qu’en milieu d’après-midi, les stocks sont vides et la boutique ferme.

Le fameux lassi de Lassiwala !

Nous sommes donc arrivés à 11h du matin et il y a déjà la queue pour obtenir son pot en terre. A l’intérieur, on choisit entre le lassi sucré, salé ou sans sucre et la taille désirée (petit ou grand), c’est tout ! Le chef donne le yaourt solide à ses acolytes qui se chargent de prélever un peu de peau pour chaque verre et de battre le produit pour obtenir un yaourt onctueux. Il était vraiment bon : pas trop frais et sucré comme il faut, sans fausse note. Mais pour casser l’ambiance, ça a clairement un goût de yaourt à boire de nos supermarchés!

Malgré les belles choses vues à Jaipur, nous n’avons pas totalement accroché avec cette ville, trop bruyante à notre goût. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

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