Sucre, la ville blanche.

Après notre petit tour dans l’Altiplano, nous avons décidé d’aller à Potosi. 
Notre séjour y fut de courte durée, puisque nous n’avons pas réussi à faire ce que nous voulions et la ville ne nous a que moyennement plu.

Potosi

Dès le lendemain, direction Sucre, la ville blanche. Les routes boliviennes sont en bon état, par contre, elles ressemblent à nos routes de montagnes : ça tourne tout le temps et il n’y a qu’une voie. Après 3 heures dans un car qui tournait dans tous les sens, nous sommes enfin arrivés à Sucre.

Le théâtre de Sucre

C’est une ville très agréable, fondée au 16ème siècle par les Espagnols. Elle devient capitale de la Bolivie en 1825, au moment de l’indépendance du pays et prend son nom actuel, en hommage à l’un des Libertadors, Antonio José de Sucre. A la fin du 19ème siècle, après le déclin de Potosi suite à la raréfaction de l’argent de ses mines, Sucre perd son statut de capitale du pays au profit de La Paz mais reste le siège de la cour Suprême.

Dans le centre ville, les bâtiments sont tous blancs et ont généralement 2 étages. La ville possède de nombreux bâtiments religieux et de beaux parc. La place 25 Mayo est une jolie synthèse de la ville, inscrite au Patrimoine de l’Humanité de l’Unesco.

Le lendemain de notre arrivée dans la ville, soit le 6 décembre, était une journée de grève partielle des citoyens contre l’autorisation de la candidature du président du pays, Evo Morales, avant les élections générales de 2019. D’après ce qu’on a compris, la plupart des habitants de Sucre sont anti-Morales et pensent qu’il a volé sa présidence. De ce fait, presque toutes les routes du centre étaient barricadées par les habitants et de nombreux commerces avaient gardé portes closes. 

6 décembre à Sucre… Les habitants expriment leur désapprobation envers leur président

Nous sommes restés une bonne semaine à Sucre car nous avons décidé d’apprendre à parler espagnol (ou du moins, à mieux communiquer…). Nous avons donc fait 20h de cours via la Bolivian Spanish school localisée dans une auberge de jeunesse. Nous n’avons pas vraiment trouvé que notre professeure était bien : elle n’avait aucune notion de pédagogie, n’a pas eu l’air de se rendre compte que nous avions des niveaux différents mais au final, nous avons quand même un cahier plein de vocabulaire et de grammaire qui nous permet de baragouiner quelques phrases.

La recoleta

Etant pris tous les matins, nous profitons des après-midi pour visiter la ville. Tout d’abord le monastère de la Recoleta qui offre une superbe vue sur la ville et ses collines alentours. Et en plus, une fois arrivés en haut, il y a un chouette café, le Mirador, pour pouvoir se restaurer. Leurs jus de fruits sont super bons et ils font des crêpes à tomber !

La bonne crêpe aux fruits du Mirador, mmmmm !

En parlant de nourriture, Sucre est très connu dans le pays pour ses chocolats, notamment les Para Ti. Ce sont surtout des chocolats au lait ou aromatisés, très différents de ceux qu’on connait mais Ariane a bien aimé.

Autre truc sympa à faire à Sucre, aller au marché. On y trouve de tout, comme dans tous les marchés de Bolivie. Des produits d’entretien aux fruits et légumes en passant par des pâtisseries et de la viande. C’est une sorte de gros supermarché avec une bonne ambiance, très locale.

Le marché, où les vendeuses sont encore en habits traditionnels

Sucre a beau être une ville touristique, on ne croise pas tant de touristes que ça, peut être simplement parce qu’il y en a moins que ce qu’on imagine dans le pays.

Nous avons également visité la Casa de la Libertad qui explique l’histoire de la ville. C’est ici qu’est conservée la déclaration d’indépendance du pays. Le seul problème, c’est que notre visite guidée (on n’a pas eu le choix) était en espagnol. Et après seulement 2 jours de cours, on n’a pas tout compris… Enfin surtout moi, parce que Gérald comprend pratiquement tout !
Nous avons essayé à plusieurs reprises de faire le musée des costumes mais il était toujours fermé malgré ce qu’indiquaient ses horaires devant sa porte…

La casa de la Libertad

Sucre est une ville de villégiature vraiment sympa et un bon endroit pour prendre des cours de langues. Ça nous a permis de nous reposer un peu après notre périple sur l’Altiplano !

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2 thoughts on “Sucre, la ville blanche.

  1. It looks like you are having a wonderful trip. Lucky there are lots of photos and with my minimal French I can work out a little of what you are writin about. Wishing you a very Happy New Year. See you in 2019 lots of love Judy

    1. Oh yes, we have ! We look forward to see you in few months.
      And especialy for you, we try to write our Insta posts in English !
      Happy new year and see you soon !!

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