Premier échec de grimpe

Nous nous réjouissions d’arriver à Potosi pour pouvoir remettre nos chaussons. Mais c’était sans compter les surprises boliviennes!

Départ en bus de Potosi

Notre plan initial était d’arriver à Potosi, de louer une voiture et d’aller grimper à El Eden, à une cinquantaine de kilomètres de la ville. Nous n’avions pas trouvé d’agence sur internet mais nous pensions en trouver une sur place. 
Arrivés à Potosi, notre hôtel nous confirme qu’on ne peut pas louer de voiture dans la ville. Première débandade.

On change de plan. Nous savions qu’on pouvait grimper autour de Sucre donc on pense louer une voiture là-bas (on a trouvé des agences sur internet), on revient vers Potosi pour grimper à El Eden puis on repart vers Sucre découvrir les différents sites.

Donc direction Sucre à 3h de là. On arrive et on cherche des agences de location. Nouvelle débandade, une voiture coûte près de 70 US$ par jour !
On voit notre rêve de grimper dans la Mecque de l’escalade bolivienne s’évaporer petit à petit…

A Sucre, on trouve une salle de bloc, soit le meilleur endroit pour se renseigner sur la région.
On rencontre alors Carlos, le padre de l’escalade bolivienne. Je dis padre car il gère ça comme une mafia.
Il nous dit que pour grimper à El Eden, c’est facile ! Suffit de retourner à Potosi en bus (3h de virages…) puis de prendre un autre bus en direction d’Uyuni et de demander au chauffeur de nous faire descendre à El Eden (euh… on ne parle pas vraiment espagnol…). Ensuite sur place, on a le choix, camping ou refuge. On a pas de tente donc le camping, on oublie. Le refuge, il n’y a pas d’eau et on n’a pas non plus de sac de couchage… Bref, on fait comme si on n’avait rien entendu…

On lui demande comment se rendre sur les sites autour de Sucre, s’il peut nous donner une position GPS ou quelque chose du genre. Il nous dit que, contre 250 BOB par personne, il peut… Mes oreilles sifflent !

Ariane testant le bloc. Faut penser à se couvrir, la salle est à l’air libre.

Finalement, on revient quand même le lendemain pour tester sa salle de bloc. Elle n’est pas superbe mais ça suffit. C’est 35 bob par personne…

Le lendemain, il nous contacte dans la soirée pour nous dire qu’on aurait la possibilité d’aller grimper. On lui demande plus d’infos et finalement,  on accepte pour 250 BOB pour deux. Avec le recul, on se dit qu’on aurait dû négocier le prix…
Le lendemain, on le retrouve chez lui, il nous annonce qu’on doit encore attendre 2 personnes, un guide et une cliente.

Ils arrivent. On constate que nous sommes les seuls à payer les 150BOB de taxi pour nous emmener au site. On ne connaît pas le nom de l’endroit mais on comprend vite que le soi-disant guide, Raoul, est un client de la salle et sa cliente et en fait sa copine, qui ne grimpera même pas.

Le taxi nous dépose après moult péripéties pour trouver le bon chemin. Il doit nous récupérer à 17h.

A la recherche du site de grimpe…

Raoul, nous emmène dans un canyon assez crade et nous dit qu’on est arrivé. Ariane fait un peu la tête, dégoûtée d’avoir payé cette somme pour grimper ici.
Finalement, les voies ne sont pas si mal, il y a du dur. On teste un 7a qui se révèle beaucoup plus proche du 7b+ mais on s’amuse bien.

Gérald dans une 6b+ de chauffe

La journée touche à sa fin. Nous n’avons pas apprécié d’avoir eu le sentiment de nous être fait arnaquer par ce Carlos et décidons de ne pas retourner à la salle. On lui a donné assez d’argent comme ça.

Bref, si vous voulez grimper à Potosi, sachez qu’il faut prendre le bus vers Uyuni et simplement demander au chauffeur de s’arrêter lorsque vous voyez le site (il est vraiment visible).
Et si vous grimpez à Sucre, bonne chance avec Carlos !

About The Author

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *