Cusco pour visiter, et même pour grimper

C’est en bus que nous avons quitté la Bolivie, directement en direction de Cusco, soit seulement 12h de trajet… Le bus n’était pas si mal, les prises fonctionnaient, contrairement à l’air conditionné ! Par contre, nous avons fait connaissance avec les routes péruviennes qui secouent vraiment beaucoup.

Nous sommes donc arrivés à Cusco à 5h30 du mat (on a perdu une heure par rapport à la Bolivie). Rien d’ouvert à cette heure-ci, nous partons directement en direction de notre logement. Entre la distance et le poids de nos sacs, nous arrivons à 7h sur place et, au miracle, on nous ouvre et on nous donne notre chambre !

Puis direction le centre ville pour un premier aperçu. Les maisons sont toutes blanches, la ville monte et descend, les rues sont pavées à l’inca, c’est assez mignon.

La place Mayor, sous le soleil exactement

A Cusco, nous avons testé un free city tour. C’est une visite gratuite, en théorie (il faut donner un généreux pourboire à la fin) de la ville. Notre guide du jour n’était sans doute pas le meilleur mais nous aurons retenu les vestiges incas dans toute la ville, son évolution grâce à Pachacutec, visible dans l’architecture de la ville, et l’arrivée des Espagnols et la construction de dizaines d’églises.

Reste d’un mur inca

Nous avons pas mal parcouru la ville de long en large, fait un tour obligatoire au marché de San Pedro, un peu trop touristique à notre goût, mais heureusement, il y en a plein d’autres, et même réussi à aller grimper en extérieur !

Le marché de San Pedro, très appétissant…

Il existe une salle de bloc à Cusco (que nous n’avons pas pu essayer, elle était fermée pour cause de week-end de nouvel an) dont les responsables ont ouverts pas mal de sites aux alentours. Tous les topos sont répertoriés sur leur site. Vu les conditions climatiques (c’est la saison des pluies, on y a droit tous les jours…), nous décidons de tester La Quenas, accessible en 20 minutes en bus public. Par contre, une fois sortie du bus, mieux vaut avoir télécharger Google Map en satellite, puisqu’on ne nous a pas laissé prendre le chemin indiqué sur le topo. On arrive au pied de la falaise 45min plus tard.

La falaise, façon Ton Sai !

La falaise n’est pas très grande sur le premier secteur, 18m max de hauteur, mais c’est assez drôle, ça ressemble à la Thaïlande, avec des stalactites.
On teste les premières voies puis on se fait arrêter par une première averse, pas très grosse. On y retourne mais les nuages se faisant de plus en plus menaçant, on lâche l’affaire. La grêle viendra nous rendre visite sur le chemin du retour.

Il existe un très gros site d’escalade à 2h en bus de Cusco, Pitumarca (le topo est également sur le site) mais vu les conditions météo, on décide de partir vers des cieux plus cléments !

Le jaune est la couleur du nouvel an, et porter des sous-vêtements de cette couleur n’apporte que des bonnes choses !

Nous avons eu l’occasion de fêter le nouvel an dans la cité inca. Un bon dîner au restaurant, avec cochon d’Inde et ceviche au menu (très typique), puis direction la place Mayor pour le décompte final. Pas de feux d’artifices organisé par la ville mais de nombreuses personnes ont pallié à ce manque: ça tirait dans tous les sens ! Et la météo a même été avec nous puisqu’il n’a pas plu !

01.01.2019 à minuit, Place Mayor

Cusco est une ville agréable, bourrée de touristes, ce qui a des avantages et des inconvénients :

  • il y a des tonnes de restos corrects
  • les prix sont plus élevés
  • on se fait alpaguer tous les 50 mètres par des vendeurs en tous genres
Cusco sous la pluie

Nous y sommes restés 5 jours, on aurait pu réduire à 4.
Nous n’avons finalement pas visité grand chose car tout fonctionne grâce à un fameux billet groupé qui coûte assez cher si on ne fait pas tout.

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