Cape Town

Nous avons décidé de passer une semaine à Cape Town, la capitale parlementaire, et ce n’est pas de trop au vu de tout ce qu’il y a à y faire !

Nous commençons doucement, en visitant le Old Biscuit Mill, une ancienne usine réhabilitée en boutiques d’artisanats et restaurants très bobo. C’est assez sympa et plutôt tranquille en semaine (il y a un marché de produits de la ferme et des stands de nourriture le samedi, donc plus de monde !).

La tête du Lion’s Head

En fin de journée, le temps étant au beau fixe, nous partons à l’ascension du Lion’s Head, une des montagnes dans la ville qui offre une vue sur… tout ! Il y a 300m de dénivelé positif, d’abord sur un chemin tranquille avant d’être un peu plus ludique avec des petits pas d’escalade. Nous arrivons au sommet pour le coucher du soleil et nous sommes loin d’être seuls !

Coucher de soleil depuis le Lion’s Head

On aperçoit donc la mer, Camps Bay, les 12 Apôtres, la Table Mountain et tout Cape Town. La descente s’est donc faite au crépuscule. Aller-retour, nous avons marché un peu moins de 2h.

Les 12 Apôtres et les nuages qui descendent en cascade

Le lendemain, après un réveil tardif, nous retrouvons la civilisation occidentale (Cape Town ressemble déjà beaucoup à nos villes) en passant au Waterfront. Nous y découvrons l’énorme mall sans grand intérêt puisqu’il abrite les mêmes marques que partout dans le monde, une halle de stands de nourriture assez sympa et une autre halle de boutiques d’artisanats sud-africains. L’endroit est pas mal pour trouver des souvenirs locaux et différents.

Levé de soleil sur la ville

Après avoir discuté avec des locaux, nous nous sommes motivés pour nous réveiller tôt et faire la Table Mountain. Cette montagne qui fait un mur au Sud de la ville, est plate. Pas mal de chemins de randonnées existent tout autour. Nous jetons notre dévolu sur l’India Venster qui, d’après les connaisseurs, est majeure et très ludique, surtout si on aime grimper. Le réveil sonne donc à 5h30 pour se rendre compte que le levé du soleil n’est qu’à 7h (toujours vérifier les informations des locaux) … Nous partons à 6h30 et commençons à marcher à 6h45. Etonnamment, il y a déjà pas mal de voitures garées et de nombreux randonneurs. La balade commence assez fort puisque ça monte par des hautes marches dès le début.

Ça monte sur la Table Mountain !

Ensuite, on a quelques rochers à grimper, certains ont des marches artificielles, d’autres non. On perd pas mal de personnes croisées au départ. Vers la fin, le chemin est beaucoup plus plat, au point que nous nous demandons si nous ne nous sommes pas trompés de chemin…

Mais non, et après près de 2h de marche, nous voilà au sommet de la Table Mountain où l’on retrouve les personnes ayant emprunté d’autres chemins et ceux montés en télécabine.

Tadaaaaa !

La descente se fait par le même chemin et c’est beaucoup moins fatiguant !

Le marché très bobo d’Oranjezicht

L’avantage des départs tôt, c’est que nous arrivons en-bas avant 11h ! Nous décidons d’aller voir un marché local, Oranjezicht City farm Market, au bord de l’eau, qui a lieu les samedis et dimanches. Ariane s’attendait à un beau marché avec plein de produits locaux et nous sommes arrivés dans un endroit très bobo, composé à 90% de Blancs, avec 3 stands de fruits et légumes et tout le reste en sandwichs et autres stands de restaurations. Nous réussissons quand même à trouver du bon pain (pas facile dans ce pays) et quelques légumes pour notre diner.

Gérald devant un des brouillons de William Kentridge

Dans l’après-midi, nous allons au Zeitz Museum of Contemporary African Art pour voir l’exposition consacrée à William Kentridge. C’est assez marrant car notre dernier musée d’art contemporain était à Sydney il y a quelques mois et nous y avions découvert et apprécié le travail de cet artiste sud-africain.

Pour cette grande expo qui lui est consacrée, nous voyons les choses différemment puisque nous sommes dans son pays et que nous avons pu constater les différences entre les Blancs et les Noirs.

Il fait même des tapisseries !

Dans cette exposition intitulée “Why should I hesitate : putting drawings to work”, on a retrouvé quelques œuvres qui étaient déjà exposées à Sydney, pas mal de films, et surtout la manière dont il fait ses films, les brouillons de ses œuvres. Une fois de plus, nous ne sommes pas déçus, William Kentridge arrive à faire des œuvres amusantes et captivantes pour parler de choses graves comme l’Apartheid.

Cette journée est donc bien remplie et nous sommes heureux de retrouver les bras de Morphée…

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