Vientiane

Nous suivons le trajet classique de la plupart des touristes au Laos. Donc après notre belle boucle à Thakhek, direction la capitale, Vientiane.

Nous prenons donc le bus local un dimanche matin à 8h30 (oui, avec la chaleur, nous devenons matinaux…). Le bus n’est pas de première jeunesse mais il ressemble à ce qu’on connait. 8h30 pile et le bus démarre, à moitié plein. Nous sommes tout content de cette ponctualité quasi-suisse ! Mais notre entrain est de très courte durée, puisqu’à peine sortie de la gare routière, le bus s’arrête pendant près de 3/4 d’heure, laissant le temps aux gens d’embarquer. Bref, nous prenons la route vers 9h15 pour un trajet censé durer 7h. Le bus s’arrête régulièrement pour laisser monter des gens. Lorsque le bus est plein, pas de problème, on fait asseoir les enfants sur les genoux de leurs parents. Et quand on pense qu’il n’y a vraiment plus de place, le “stewart” apporte une dizaine de tabourets et les gens s’assoient dans l’allée ! Au bout de 3h, les vessies étant pleines, le bus s’arrête. Nous pensions avoir droit à une pause-pipi dans une des nombreuses stations services qui bordent la route mais le bus s’arrête simplement au milieu de nul part et tout le monde part pisser dans la pampa…

Le roi Anouvong, édifié en 2010

Nous arrivons finalement à Vientiane avec près d’une heure d’avance. Pas ponctuel mais plutôt Bipbip que coyote.
Nous nous sommes trouvés une guesthouse sympa au bord du Mékong, un peu en retrait de l’agitation du centre. Après un repos bien mérité sous la climatisation, nous partons découvrir la ville. A partir de 17h, le marché nocturne se met en place. Il y a vraiment beaucoup de monde, les parkings à scooters font plusieurs centaines de mètres de long.

Des restos de rues le long du Mékong, face à la Thaïlande

Coté Mékong, ce sont plutôt les stands de nourriture alors que sur la place Anouvong, au centre, le marché propose des fringues de toutes sortes, du matériel électronique, des produits de beauté… On ne croise pratiquement que des locaux !
Un bon dîner au bord de l’eau, au calme, nous suffira pour la soirée.

Le lendemain, nous sommes prêt pour aller arpenter la ville. Premier arrêt, le petit-déjeuner. Vientiane accueille une population étrangère assez importante, donc on trouve de nombreux cafés et restaurants occidentaux, plutôt french toast que bouillon de nouilles.
Le ventre plein, nous commençons la visite de nos premiers temples avec Wat Ong Teu (fermé donc pas super intéressant), Wat Haysok, temple monastère mandarinal qui comporte une toiture à cinq pans, et Wat Mixai, très décoré et assez moderne.

Nous continuons sur la rue principale et allons visiter Wat Sisaket. L’entrée est payante (1€), Ariane est obligée d’enfiler une jupe et par solidarité, Gérald fait pareil. Ce temple est le plus ancien de la ville, il a été inauguré en 1818 par le roi Anouvong. Il a la particularité d’être rempli de petites statuettes de Bouddha. Bien moins coloré que les autres temples, en bois apparent, il est très agréable à visiter et permet de s’échapper de l’agitation de la rue, amplifiée par la chaleur écrasante.

La stupa noir

Nous poursuivons tranquillement notre promenade dans la ville et passons par That Dam ou stupa noir. Anciennement recouvert de feuille d’or, il a été mangé par les moisissures. On ne sait pas exactement de quand il date mais pour une information qui plairait au Petit Prince, il est très ancien.

La pizza de Gérald : ananas, saucisse piquante, oignons et ail (je ne juge pas…)

Pour la soirée, nous décidons de profiter de la multiculture de la ville pour s’offrir des pizzas chez un expat Italien, Pizza da Roby. Les pizzas sont vraiment bonnes et même le tiramisu nous ramène en Europe ! Légèrement à l’écart de l’hyper centre, la clientèle est surtout composée d’occidentaux expatriés. Bonne ambiance, bonne nourriture, bref, bonne soirée !

Notre petite escale dans la capitale se termine. Maintenant, direction le Nord !

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