Vamos a la playa !!

Direction Mar del Plata, dans le district de Buenos Aires, à 5h15 (en bus) de la capitale. A la réaction des Argentins, nous nous imaginions aller à La Baule, l’escalade en plus. Nous avons choisi la ville selon 3 critères : un site d’escalade, la plage et la proximité (toute relative mais assez conséquente par rapport à Cordoba – notre second choix -) avec Buenos Aires.

Mar del Plata sous son meilleur jour

Bon. Première mauvaise surprise, Mar del Plata, c’est vraiment pas beau. Le ciel gris n’arrange rien. Ensuite, il fait 15° au plus chaud de la journée. Donc la bronzette sur la plage, on abandonne.

Il y a quand même quelques belles bâtisses

Concentrons-nous alors sur le site d’escalade. Nous partons à la recherche d’une voiture car le site est à 45km de la ville. Nous n’en avions pas réservée en avance donc nous perdons une journée de grimpe, la voiture n’est disponible que le soir. Nous en profitons pour visiter la ville et finalement, Gérald trouve que ça ressemble beaucoup plus au Havre qu’à La Baule !

Vendredi matin, réveillés de (presque) bonne heure, direction Sierra la Vigilancia ! Premier tour de roue avec la voiture, les Argentins roulent… différemment ! La signalisation est assez aléatoire, il faut s’arrêter avant le croisement alors que le feu est de l’autre côté, les voitures roulent un peu dans tous les sens, priorité à ceux qui entrent sur le rond point et les panneaux de limitation de vitesse semblent plus indicatifs qu’obligatoires… Mais on y arrive !

Une fois arrivés après un détour d’une quinzaine de kilomètres (nous avions lu que le site était indiqué mais le panneau est de l’autre coté de la route), nous cherchons quelqu’un pour ouvrir le parking et le chemin vers le site. Sauf que, malgré l’enregistrement (obligatoire) fait par internet et la confirmation reçue par mail, personne n’est là.

MMmmm… la bonne odeur de l’eucalyptus…

Nous jouons donc les sangliers pour nous frayer un chemin parmi les buissons et, après avoir escaladés une barrière, nous voici sur un vrai chemin.
Il est assez agréable, le long de plantations d’eucalyptus : ça sent bon….
Au bout d’une bonne heure, nous arrivons sur le site. Il est assez grand, environ 200 voies du 4 au 8 réparties tout au long de la falaise (soit plus d’un kilomètre). Les premières voies sont assez faciles donc assez patinées mais ça nous donne un bon aperçu.

Ça assure…

Nous revenons le lendemain. Cette fois-ci, le gardien est là et vérifie notre enregistrement. Ça facilite le chemin mais c’est payant : $200 par personne. Le prix comprend le parking, les sanitaires et l’accès au chemin mais pas les panneaux d’indication vers les secteurs… On se dit (et espère) que ça paie surtout l’aménagement des voies.

Nous tentons un autre chemin pour aller sur le dernier secteur. Cette fois-ci, nous passons par le plateau, tout en-haut. Et au bout, il faut redescendre. Nous trouvons zéro indication donc nous y allons à tâtons mais nous arrivons à destination. Le secteur ne nous plait pas trop. Les premiers points sont vraiment durs par rapport à la cotation (des pas de 6c ou de 7 dans des voies de 6a ou 6b – ???) et parfois, ils sont vraiment hauts (6m) ! Nous avons mis un peu plus d’une heure et demi pour aller sur ce secteur, pas sûr que ça en valait la peine.

Dans l’ensemble, le site est plutôt bien équipé, avec des spits qui semblent neufs. Il y a beaucoup de toits dans les départs des voies et la roche, du quartzite sédimentaire, semble assez glissante au départ.

Pas tout proche le premier point !

Le dernier jour, nous cherchons le premier secteur pour éviter de marcher des heures. De nouveau, c’est après près d’une heure de marche que nous y arrivons. Et cette fois-ci, surprise, nous ne sommes pas seuls !
Mais le vent, la fraîcheur et les quelques premières gouttes auront raison de notre motivation. Sur le chemin du retour, nous découvrons un autre secteur, beaucoup plus proche que les autres mais dont nous n’avons aucune information, il n’est pas dans le topo…

Le chemin vers le secteur 1…

Bref, notre séjour à Mar del Plata aura été sympa mais sans que ce ne fusse la folie.

A savoir : l’enregistrement et le topo du site se trouve ici.
On peut y accéder en bus, par la compagnie El Rapido. Il en passe un toutes les deux heures et s’arrête devant le camp de base.
Si vous y allez en voiture, il faut passer par un péage qui coûte $45 par trajet (soit $90 l’aller-retour).

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