Récapitulatif Inde

Nous avons passé environ 5 semaines en Inde : une dizaine de jours dans le Karnataka, 2 semaines dans le Ladakh et le reste dans le Rajasthan.

L’Inde, on l’aime ou on la déteste. Etant donné les conditions de notre voyage, on ne peut pas dire que ce soit le pays que nous ayons préféré… La chaleur y a joué un rôle très important puisque c’était la première fois que nous vivions des températures aussi hautes !

Les photos et selfis qu’on nous demande partout !

Nous avons constaté que le Ladakh était très différent du reste de l’Inde sur beaucoup d’aspect :

  • La saison touristique commence fin mai
  • Nous avons eu froid dans pas mal de guest houses car elles n’ont pas de chauffage et que nous sommes largement passés en-dessous des 10°.
  • En tant que touristes, nous n’avons pas été embêté par les taxis ou des demandes de selfis
  • La région est plus propre que le reste de l’Inde.

Le bruit

A part ça, l’Inde nous a vraiment dépaysés plus qu’on ne l’imaginait. Le pays est très bruyant :

  • Les klaxons à tout va et à toute heure
  • Les chants de la mosquée ou des temples hindous en plein milieu de la nuit
  • Les gens qui parlent fort et qui laissent le son des téléphones lorsqu’ils jouent ou regardent un film
  • Les touristes indiens qui crient dans les couloirs des hôtels en pleine nuit

La saleté

  • On constate quelques campagnes de sensibilisations mais ça n’a pas l’air de fonctionner
  • Les gens jettent leurs papiers par terre
  • Il y a des déchets partout
  • Certains quartiers ont vraiment des odeurs pestilentielles
Corvée d’eau à Badami

La pauvreté

  • Première fois que nous voyons de vrais gamins des rues
  • Dans les villages et certains quartiers, il n’y a pas d’eau courante et on voit les femmes et les enfants aller jusqu’à la fontaine pour récupérer de l’eau
  • Nous avons découvert que le métier de casseur de pierre était encore une réalité

Les différences culturelles 

  • Les distances entre les gens sont totalement différentes. Les Indiens se collent les uns aux autres dans les files, et aux bancomats, c’est vraiment agaçant d’avoir des gens aussi proche
  • Ils ne savent pas vraiment faire la queue et n’hésitent pas à nous passer devant, où que ce soit
  • Il faut TOUT négocier, tout le temps….
  • Ils n’ont manifestement pas l’habitude de voir des Occidentaux, et surtout des blonds et (dans le meilleur des cas) nous demandent des selfis dans les lieux touristiques. Dans les autres cas, ils imaginent qu’on ne les voit pas et tentent de nous prendre discrètement, ou tendent leur téléphone droit sur nous sans rien demander ni même remercier…

Mais la plupart des Indiens parlent anglais et sont très chaleureux. On peut facilement discuter avec eux et mieux comprendre leur pays et leurs modes de vie. Les saris des femmes colorent tout sur leur passage !

Un porteur à la gare de Delhi

Se déplacer

  • Nous avons pris des bus sur de courtes distances, sans air conditionné.
  • Le train reste le meilleur moyen de se déplacer. Et pour obtenir ses billets, le mieux est de se procurer une carte sim avec un numéro indien et de télécharger l’application Ixigo Trains. On peut facilement acheter ses billets en ligne sans remplir les formulaires de la gare et sans payer une commission en passant par une agence.
  • Le taxi est un bon moyen pour se déplacer, surtout à plusieurs, et même sur de longues distances
  • Uber est présent dans les grandes villes. Plutôt pratique puisqu’il n’y a pas à négocier et que le montant est prélevé directement.
  • Les rickshaws, des tuktuks indiens, sont partout : c’est plutôt eux qui nous trouvent et certains sont assez insistants. Le prix, comme celui des taxis est négociables. Généralement, nous regardions le prix de la course en Uber pour pouvoir négocier le tuktuk en connaissance de cause.
  • La moto nationale est la Royal Endfield mais la Hero et les scooters sont aussi très présents. De petites cylindrées, certains n’hésitent pas à aller à toute allure dans les rues des villes malgré la foule. Ce sont surtout eux qui klaxonnent à tout va.
  • En Inde, il n’y a pas de code de la route, la priorité va au plus gros. Parfois, l’accident n’est pas loin… Quoiqu’il en soit, si vous roulez en Inde, il faut vraiment être très vigilant…
  • Etre piéton n’est pas pratique du tout (il n’est absolument pas prioritaire) ! Il n’y a généralement pas de trottoir et les bas-côtés des routes sont souvent très sales

La nourriture

Repas indien : panner tikka, naan fromage, poulet en sauce et riz

La nourriture indienne est très variée d’une région à l’autre même si on retrouve la plupart des mets dans tout le pays. Nous l’avons trouvé très grasse, étant donné qu’il y a du ghee ou de l’huile partout et très peu de fruits et légumes frais. Avec la chaleur, ce n’est pas ce type de nourriture qui nous attirait…

Four a tandorii pour les naans (ou les chapatis??)
  • Il existe des dizaines de pains différents, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir les différencier…
  • La plupart des plats sont gravy, soit en sauce
  • En cas de petit creux, ils ne vendent que des produits frits : samossas et divers beignets, des chips…
  • Par peur de l’hygiène, nous n’avons pas testé la cuisine de rue.
  • La nourriture est épicée, donc mieux vaut s’habituer un peu avant !
  • Les momos, ces raviolis vapeurs ou grillés, se trouvent finalement dans tout le Nord de l’Inde.
  • Les desserts indiens sont très sucrés. Pas mauvais mais pas ce que nous cherchions pour finir un repas.

Pipi-room

Des toilettes au Ladakh….
  • Les pipi-rooms classiques sont ce qu’on appelle chez nous des toilettes turques.
  • Ils utilisent plus la douchette que le PQ
  • Les WC publics sentent à des dizaines de mètres à la ronde…
  • Il y a beaucoup plus de toilettes publiques pour homme que pour femme…
  • La plupart sont gratuits (dans les lieux touristiques, les gares…) mais dans la rue, ils font payer une modique somme (qui ne garantie en rien la propreté)
  • Généralement, les stations-services ont des WC.

Nous sommes heureux d’avoir visité ce grand pays dans lequel nous avons rencontré des gens très gentils. C’est vraiment un pays à part qui demande une très grande ouverture d’esprit de notre part. Mais nos oreilles sont bien contentes que nous le quittions enfin !

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