Buenos Aires ou la ville qui s’est trompée de continent

Buenos Aires nous a beaucoup surpris. On ne savait pas trop à quoi s’attendre et nous sommes arrivés dans une ville dans laquelle on retrouve tout de suite ses repères d’Européens. C’est un mélange de vieux bâtiments, en plus ou moins bon état, de maisons et d’immeubles sans intérêt mais qui semblent agréables à vivre et de buildings très contemporains, surtout vers la mer.

Le quartier Puerto Madero

Nous avons vite compris pourquoi la ville semblait aussi étendue puisque beaucoup de bâtiments sont des maisons individuelles d’un étage.

Par contre, le quadrillage des rues et des avenues les rend interminables !

Les rues n’en finissent pas !

Arrivés un samedi soir, dimanche a été consacré au marché de San Telmo (voir article).
Nous nous sommes également promenés dans la ville pour voir les bâtiments importants : le théâtre Colon et tous les bâtiments administratifs qui l’environnent, la synagogue Libertad, le quartier de Puerto Madero…

Le lundi était férié, jour de Dias del Respeto a la Diversidad Cultural . Nous avons décidé de visiter Tigre, ville à une quarantaine de kilomètres au Nord de Buenos Aires, dans le delta d’un des rios. C’est en train que nous nous y rendons. Au bout d’une heure, nous arrivons dans une ambiance de vacances…

Nous prenons nos billets de bateau et c’est parti ! Car Tigre est connu pour ses canaux et ses villas sur pilotis sur des îles, accessibles uniquement par voie fluviale. Ariane avait lu qu’il n’y avait pas de voiture (toujours le cas puisqu’il n’y a pas de route) et pas d’électricité, mais sur ce dernier point, ça a changé.

La balade en bateau est vraiment agréable, nous passons devant la maison du président Sarmiento recouverte d’une cloche de verre et devant plein de jolies maisons. Des gens se baignent, beaucoup font du canoë, l’ambiance est vraiment bon enfant. Le bateau nous dépose au ponton de Tres Boca au bout d’une petite heure.

Il y a des pontons, beaucoup de pontons…

C’est parti pour la découverte ! C’est vraiment mignon et agréable, le chemin que nous suivons longe un canal et passe dans plein de jardins, ce qui ne semble pas déranger les habitants qui nous saluent. Au bout d’un moment, nous comprenons que nous ne trouverons pas de pont pour passer de l’autre côté et que la promenade sera un aller-retour, mais ce n’est pas grave. Nous arrivons vers un restaurant sur pilotis qui tombe plutôt bien, nous avons soif !

Comme un air de vacances…

Le retour est aussi sympa que l’aller jusqu’à l’arrivée au ponton. Une file de personnes attend déjà. Nous voyons les bateaux passer sans s’arrêter et le temps passe. Au bout d’une petite heure, un premier bateau s’arrête mais nous n’arrivons pas à monter dedans, trop de monde. Ce n’est qu’au bout d’une heure et demi qu’un bateau vide accoste enfin sur notre ponton et que nous montons à bord.

Sur le chemin du retour, nous constatons l’ampleur de la situation : tous les pontons sont remplis de gens qui semblent attendre depuis un bon moment ! C’est un peu comme un retour de long week-end un dimanche soir à 18h vers Paris.

On imagine à quoi s’attendre pour le train… Au final, il nous aura fallut près de 4h pour faire le trajet de retour en comptant les heures passées à attendre. Nous sommes contents d’arriver !

Pour finir notre visite, nous nous sommes balader dans Recoleta, le quartier chic de la ville. On sent tout de suite la différence d’ambiance (et de garde-robe). 

Pour les grimpeurs, nous avons testé une salle de bloc, Rustik, dans le quartier de Villa Urquiza à Buenos Aires. Faut pas s’attendre à nos salles européennes mais les gens étaient très accueillants, ce qui compense la qualité de la salle. Surtout une fois que Gérald leur a montré de quel bois il se chauffait – “grand master” a encore frappé – !


Assez “Rustik” comme salle…

La salle est dans une maison et le toit terrasse est aménagé comme salle d’entrainement avec barres de traction, TRX, élastiques…
L’entrée est de $180.

Nous voulions faire un musée, soit le musée historique, soit le MACBA mais les deux sont fermés le mardi…

Nous nous sommes déplacés en métro et bus : il faut acheter une carte de SUBE (la compagnie locale) pour $65 et la charger. A savoir qu’on peut être  débiteur jusqu’à $30 et qu’on peut être plusieurs à l’utiliser.
Les trajets ne coûtent vraiment pas cher, moins de $16 (soit moins 0,40€).
La carte est également valable dans d’autres villes argentines, comme Mar del Plata ou Mendoza.
Il existe des vélos en libre-service mais, vu l’état de ces derniers, nous ne les avons pas testés. 

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2 thoughts on “Buenos Aires ou la ville qui s’est trompée de continent

  1. salut a tous les deux
    je surfe sur votre site et la ! il manque l’image de la salle de bloc dans votre periple sur

    Buenos Aires ou la ville qui s’est trompée de continent (sous l’intitulé Assez “Rustik” comme salle…)

    Sinon, c’est genial , vous nous faites voyager .. profitez bien

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