Nous avons passé un bon mois en Afrique du Sud en mode road trip. Nous avons loué une Renault Sandero avec laquelle nous avons parcouru plus de 4600 km.
L’Afrique du Sud est un pays particulier puisque l’Apartheid, bien qu’aboli en 1991, semble encore bien présent. En tant que touristes, nous sommes en contact avec beaucoup plus de Blancs que de Noirs, ce qui ne reflète pas du tout la réalité du pays (moins de 8% de la population est blanche). Nous avons été très marqués par les différences de richesse de la population, surtout en constatant que les Blancs semblent bien plus riches que les Noirs. Par exemple, la plupart des conducteurs de voiture était blanche alors que ce ne sont que des Noirs qui marchent et font du stop aux bords des routes.
Cette différence de richesse aussi visible via la couleur de peau nous a choqués.
Pour notre part, les Sud-Africains, quelque soit leurs couleurs de peau sont les gens les plus sympathiques que nous ayons rencontré durant cette année, très aidant et très chaleureux.
On avait rencontré beaucoup de personnes, sud-africains blancs expatriés, touristes… qui nous avaient mis en garde quant à la sécurité du pays. Heureusement pour nous, nous n’avons jamais constaté de violence contre nous ou autour de nous. Mais nous étions tout de même dans le pays au moment des premières attaques contre les étrangers (généralement d’autres Africains, notamment des Nigérians) à Johannesburg.
La population noire en particulier parle encore beaucoup d’autres langues comme le xhosa, le zoulou…
Il existe plus d’une dizaine de langues officielles dans le pays. On arrive à communiquer avec la plupart des gens en anglais mais l’afrikaaner est très utilisé et il n’est pas rare de l’entendre à la radio, voir dans des chansons.
La conduite
- On roule à droite.
- Les règles sont assez similaires à ce que nous connaissons. Les policiers sont présents pour les faire respecter.
- La majorité des routes sont sur une voie, un peu comme nos nationales. Par contre, la limite de vitesse est à 120 sur ce type de route.
- Les routes sont très droites, peu de virage.
- Il n’y a que très peu d’endroit pour faire des pauses.
- Les gens roulent très correctement, sans excès de vitesse
- On voit des gens marcher le long des routes où les voitures roulent à 120km/h, ils font généralement du stop (on n’en a pas pris mais on ne pense pas que ce soit dangereux).
Les logements
- L’eau du robinet n’est pas potable dans toutes les villes, mieux vaut se renseigner avant.
- Dans les Nord Est, les logements sont très sécurisés, avec barrière électrique, alarme extérieure la nuit et bouton d’urgence dans la maison.
- De très nombreux logements, Airbnb ou hôtels, proposent des maisonnettes complètes, avec cuisine équipée.
- Beaucoup de maisons ont des toits de chaume à l’africaine
- Beaucoup de maisons sont des copies conformes des maisons néerlandaises.
- Les prises électriques sont très particulières, même nos adaptateurs internationaux n’ont pas le bon format.
- Dans aucun de nos logements nous avons trouvé une prise électrique dans les salles de bain.
- Les lits sont très confortables.
Nous n’avons pratiquement pas testé la cuisine locale. Après renseignement, les repas les plus typiques sont les Braai, soit des barbecues. De ce que nous avons pu constater dans le peu de restaurants que nous avons faits, il y a beaucoup de viande, souvent laquée avec une sorte de sauce barbecue légèrement sucrée, très souvent servie avec des frites.
Bien sûr, dans les grandes villes ou certaines villes de la côte, on trouve des restaurants comme chez nous, servant du végétarien, du végan et des plats plus sains.
Pipi-room
- Les toilettes sont similaires aux nôtres.
- Il est très difficile de s’arrêter pour aller aux toilettes sur les routes, il n’y a pratiquement pas d’aires.
- Les toilettes sont plutôt propres, avec pratiquement tout le temps du papier.
Nous avons fini notre séjour sud-africain en visitant le musée de l’Apartheid de Johannesburg et nous aurions sûrement dû commencer par là. On comprend beaucoup mieux la situation après avoir compris l’état du pays il y moins de 30 ans de ça.
Ce pays nous a beaucoup plu même s’il est moins dépaysant qu’on l’imaginait. Nous avons rencontré des gens très accueillants et visité des endroits vraiment magnifiques.
Il faut y aller en ayant connaissance des problèmes que connait le pays (la pauvreté de la population noire en particulier qui amène régulièrement des tensions, voire des violences dans le pays) sans forcément s’interdire les visites par peur des violences. En tant que touristes, nous sommes généralement épargnés des tensions que peut connaître un pays.