C’est en avion que nous sommes arrivés à Cochabamba, 3ème ville de Bolivie située à 2500m d’altitude.
Peu touristique et au climat assez clément, nous avons décidé d’y passer une semaine. Dès notre arrivée, nous sommes agréablement surpris. La ville est aérée, assez verte et le quartier où nous logeons, Tupuraya, est très moderne.
La ville est traversée par un axe principal, Avenida Uyuni qui longe un cours d’eau (enfin… quand il y a de l’eau!). Nous logeons au Nord de cet axe et le centre ville est au Sud. La différence d’ambiance et de population de chaque coté est assez frappante : très occidental, avec de grandes maisons, des immeubles modernes, de grands centres commerciaux au Nord et très traditionnel et plus pauvre au Sud.
Nous visitons bien sûr le centre ville avec les places Colón et du 14 Septembre, ses marchands ambulants et ses bâtisses traditionnelles et ses femmes habillées en jupes, grands chapeaux et tresses à pompons.
Le marché de La Cancha est un incontournable de la ville, connu pour être le plus grand d’Amérique du Sud. Et c’est vrai que quand on y est, on s’y perd! On pourrait le comparer à “un grand mall” car on trouve vraiment de tout : des produits d’entretien, des vêtements, de la nourritures et les fameux fœtus de lama qui sont des porte-bonheur et des offrandes à la déesse Pachamama. En réalité, il n’y a pas que des fœtus mais également des bébés lamas, bien formés et tout poilus. C’est assez étrange à voir…
La ville est dans une cuvette entourée de montagne, dont une qui semble très proche de chez nous. Nous ne résistons pas à la tentation d’aller la voir de plus près ! Nous sommes donc partis (pas très) tôt en direction de la montagne, après avoir vérifié sur la version satellite de Google Map qu’il existait bien un chemin pour arriver en haut.
Il nous a déjà fallut 1h pour atteindre le pied de la montagne. Ensuite, nous avons trouvé notre chemin. De loin, on pensait marcher dans de belles prairies bien vertes. Il s’agissait en fait de buissons bien griffants et bien verts… Note à moi-même, éviter le short quand je ne connais pas le terrain !
La ballade s’est bien passée, nous sommes arrivés à 3600m assez fatigués. Pour le retour, nous décidons de changer un peu l’itinéraire, histoire d’arriver plus proche d’un café. Le chemin est un peu plus compliqué à trouver mais nous ne regrettons pas car nous passons par des forêts d’eucalyptus et qu’est ce que ça sent bon… !
Nous pensions être de retour à la civilisation en voyant une route et des maisons à 200m de nous mais un chien en décide autrement. Comme dans la plupart des pays d’Amérique du Sud, la Bolivie est pleine de chiens errants qui se baladent tranquillou où bon leur semble. Et ici, l’un d’eux a décidé que nous empiétons sur son territoire et que ce n’est pas très poli. Il nous le fait d’ailleurs bien comprendre ! Nous essayons quand même de descendre mais nous nous faisons charger par le chien qui n’a vraiment pas l’air de rigoler. Nous remontons doucement et tentons une deuxième tentative qui ne fonctionne pas mieux. Nous attendons donc patiemment qu’il daigne partir, loin, en tentant de le garder à l’œil. Après un bon quart d’heure, nous tentons un autre chemin, en espérant que lui, ne nous a pas gardé à l’œil! Nous faisons finalement un bon détour de 30 min à cause de ce fichu cabot.
Le jus est plus que mérité une fois arrivés au café, mais ça fait des histoire à raconter (la preuve!).
A Cochabamba, il y a aussi un mur de grimpe. Ca ne vaut pas les murs européens, mais il a le mérite d’exister. Il s’agit d’une tour avec 3 côtés, uniquement grimpable en moulinette, avec des ouvertures, disons… d’un style certains. Toutes les voies ont les prises très éloignées, donc des mouvements dynamiques sur de vieilles prises qui en plus ont la fâcheuse tendance à tourner. Ce n’est pas vraiment la faute des ouvreurs mais ça reste désagréable. Bref, pas notre meilleure expérience d’escalade mais ça entretient.
Comme nous aimons bien rester un peu tranquille de temps en temps, nous testons le cinéma bolivien. Celui essayé est super moderne.
Nous allons voir WifiRalph, le nouveau Disney sur le fonctionnement d’Internet. C’est bien sûr en espagnol non sous-titré mais nous comprenons (presque) tout.
Alors le cinéma là-bas, c’est un peu différent de chez nous. Tout d’abord, mieux vaut arriver à l’heure car il n’y a pas de quart d’heure de pub. Et comme les places sont numérotées, pas facile de trouver la sienne une fois les lumières éteintes. Ensuite, on entend beaucoup les téléphones sonner (certains ont même répondu), les gens écrire des messages… quelques petits désagréments mais rien de bien méchant. Autre pays, autre mœurs !
Nous sommes aussi allés voir la Laguna Alalay. C’est au centre de la ville mais ça n’a aucun charme, ce n’est pas propre et il n’y a pratiquement pas de bancs pour se poser. On nous avait prévenu, mais on a voulu vérifier par nos propres yeux.
Nous voulions voir le jardin d’acclimatation et la maison de Simon Patinó mais faut vraiment viser juste avec les horaires, ce n’est ouvert que 3h par jour !
Après une semaine à Cochabamba, nous sommes tombés sous le charme de la ville, avec son climat agréable et tout ce qu’on peut y faire. Et en une semaine, nous n’avons pas croisé un seul touriste !