Nous arrivons à Morondava après 3 jours de voyage, dont 9h de taxi-brousse le dernier jour. Autant le dire tout de suite, nous sommes vraiment contents d’être arrivés !
Après une journée de repos au bord de la mer, nous partons faire les fameux tsingy. Mais pour y aller, c’est tout une aventure !
Après toutes les bonnes choses que nous avions entendus des touristes qui avaient un chauffeur, nous décidons de sauter le pas. Nous rencontrons donc Julio et son 4×4 la veille de notre départ.
Première mauvaise surprise, il n’est pas très loquace et parle pas très mal français (et pas du tout l’anglais)… On lui explique notre volonté de liberté dans les horaires et d’être en dehors des groupes.
Il nous donne rendez-vous à 8h le lendemain matin pour partir.
Il roule plutôt correctement pour les critères d’Ariane qui a le mal des transports. Après 20min de route, nous la quittons pour passer sur la piste. C’est poussiéreux et il y a pas mal de bosses mais ça passe. On voit nos premiers baobabs et passons à travers la fameuse allée. On s’arrête rapidement, on y passera plus de temps au retour.
Le ferry local, qui embarquera 5 voitures 
Et oui, ça flotte !
Après 4h de route, nous faisons la queue pour prendre le ferry et traverser la rivière. Forcément, tous les 4×4 de touristes sont partis à la même heure, ça bouchonne !
Une fois la rivière traversée, nous nous arrêtons déjeuner à Belon’i Tsirirbihina. Nous sommes à mi-chemin et commençons à constater que nous ne sommes vraiment pas les seuls touristes par ici…
Après encore quelques heures de routes, nous arrivons à la deuxième rivière à traverser, juste avant d’arriver à l’hôtel et juste avant la tombée de la nuit.
Notre première impression de notre chauffeur n’est pas bonne (problème de langue, pas très sympa…). Après une longue discussion entre nous, nous décidons de congédier Julio après les 3 jours des tsingy parce que ce n’est pas du tout ce que nous attendions en prenant un chauffeur. Comme nous pensions le garder 8 jours, il est déçu.
Il nous donne rendez-vous à 6h30 le lendemain matin pour aller enfin voir les Tsingy ! On arrive à l’entrée du parc pour montrer notre ticket et payer notre guide (obligatoire pour les visites). Nous faisons la queue pendant 45 min et sommes d’ailleurs les seuls touristes puisque ce sont d’habitude les guides ou les chauffeurs qui font ça… Un fois que nous sommes passés, il n’y a plus personne. On aurait très bien pu dormir une heure de plus !
Pour la visite, notre guide s’appelle Julien et semble être un habitué des lieux. Nous avons une heure de route (17km) pour rejoindre le parcours des grands tsingy, le plus couru ! Julien nous explique la faune et la flore et nous parle de la région. Dès notre arrivée, on nous donne des baudriers. La balade commence d’abord dans la forêt avant d’arriver dans les rochers par un canyon. Un autre groupe nous suit de près. Il y a quelques échelles, des pas d’escalade, c’est assez ludique. Mais comme sur l’autoroute, nous rattrapons rapidement l’embouteillage de touristes. Nous comprenons pourquoi il est prévu 4h de temps pour parcourir les 3km du parcours ! C’est lent et ça gâche un peu la visite.
On finit par arriver en-haut des tsingy, la vue est belle mais on s’attendait à plus grandiose. On saute un point de vue pour dépasser quelques personnes très lentes mais le bouchon n’est pas finit.
On traverse le pont de singe à la queue-le-le avant de redescendre dans les tsingy. On en ressort après 3 bonnes heures. Il nous reste une jolie balade dans la forêt où notre guide nous montre quelques lémuriens (nous, on n’avait strictement rien vu !) et on retourne à la voiture.
Des lémuriens propithèques 
Un lépilémur (normalement, nocturne)
On refait notre heure de route pour retourner au village. Julien et notre chauffeur insiste pour s’arrêter déjeuner alors que nous préférions continuer.
Dans l’après-midi, nous nous promenons dans les petits tsingy qui sont géographiquement plus proches du village et beaucoup moins haut. La visite se termine et nous remercions Julien de toutes ses explications.
On retrouve notre chauffeur qui nous donne rendez-vous à 7h pour le retour en voiture le lendemain matin.
La route est longue, nous arrivons à Belon’i à 11h et Julio dit vouloir repartir à 12h30.
Dans l’après-midi, nous découvrons le baobab amoureux et arrivons à l’allée des baobabs à 16h30.
Nous y restons presque 1h30 pour voir le coucher de soleil et constater l’arrivée en masse des autres voitures de touristes. Retour à Morondava à 18h30.
Nous remercions notre chauffeur et soufflons enfin !
Nous avons été assez déçus de ce périple. Tout d’abord notre chauffeur qui nous a fait nous lever tôt inutilement juste pour pouvoir être avec ses amis chauffeurs durant les pauses et qui ne parlait pas français. Ensuite des tsingy que nous imaginions plus grandioses et plus sauvages.
Nous ne sommes pas sûrs que ça valait les 15h de route aller-retour…
