La traversée de la Terre du Milieu

LA balade à faire en Nouvelle-Zélande est sans conteste la traversée du Tongariro, au milieu de l’île Nord.

Le plan, avec tous les pipi-room d’indiqués !

Comme son nom l’indique, il s’agit d’une traversée et non d’une boucle, ce qui implique un minimum d’organisation.

Elle peut se faire dans les deux sens mais elle est plus facile (et conseillée) dans le sens Mangatepopo- Ketetahi, puisque ça monte moins. Les panneaux indique 7h dans le sens Mangatepopo-Ketetahi pour 800m de D+ contre 8h30 dans l’autre sens pour 1100m de D+… A vous de choisir !


A vous de choisir le sens, on vous aura prévenu !

Donc à moins de venir avec une bande d’amis qui a aussi une voiture, ou de vouloir faire 40km à pied, il va falloir faire appel à une compagnie de shuttle.
Nous avons fait la rando dans le sens conseillé et avons préféré choisir l’option shuttle pour nous emmener au départ.
C’est la compagnie “Tongariro Alpine Crossing” qui a eu notre préférence et n’avons pas eu de problème en réservant la veille pour un départ un dimanche à 7h. La compagnie demande d’être là 30min avant mais ça n’a aucun intérêt, le bus est arrivé 10min avant.

Donc départ sous la pluie, au levée du soleil (le soleil se lève assez tard par ici en cette saison). Nous sommes 7 dans le bus, donc au départ de la traversée. Ce n’est pas vraiment bondé… Quelques voitures à l’arrivée mais vraiment pas grand monde.

C’est parti !

La balade fait 19,4km mais il va falloir garder un minimum de force si vous avez choisi l’option shuttle pour vous emmener au départ, puisque le parking se situe un petit kilomètre plus loin que l’arrivée officielle.

Le début, assez plat mais très beau

Le début est vraiment joli, assez plat dans des parterres de fleurs, les volcans en arrière-plan. Au bout d’une petite heure, un panneau indique que les choses sérieuses commencent. Une série d’escaliers nous emmène vers le premier volcan, puis après une traversée plate du désert, ça recommence à monter jusqu’au sommet du cratère rouge.

La deuxième montée était assez glissante pour nous. En plus de cela, il y avait un vent à décorner les orques et quelques gouttes de pluie.
Autant dire qu’avec ce temps, le cratère a été plus imaginé que réellement vu.

On voit les lacs !

Mais nous avons été chanceux puisque dans la descente dans le sable, des éclaircies sont arrivées et nous avons pu voir les lacs émeraudes et le lac bleu. Ça sent l’œuf pourri à cause du souffre qui s’échappe par des fumerolles.
La balade continue tranquillement jusqu’au lac bleu.

Début de la descente, le lac Taupo en arrière-plan

Ensuite, la descente commence et elle est longue, puisqu’on est à peine à la moitié de la balade ! D’abord des lacets dans un beau décors fleuri, puis on arrive dans la forêt.
C’est long mais très joli.

Les Néo-zélandais font les choses biens. Le chemin est tellement bien tracé que même dans le brouillard, on ne peut pas se paumer.
Et il y a des cabanes-toilettes partout, indiquées au départ, décorées façon camouflage. Celles du lac bleu sont un peu plus loin que le lac. Grâce à ça, la montagne est vraiment propre !

Attention, danger…

Nous avons vraiment apprécié cette balade, qui était beaucoup moins bondée que nous ne pensions, surtout pour un dimanche d’été. Nous avons mis 5h15 en prenant notre temps et en faisant des pauses.
Le temps est très changeant sur cette montagne. Nous avons eu chaud au début mais dans la montée, nous avons mis doudoune et poncho. Donc pensez vraiment à des vêtements chauds, ça peut vraiment cailler !
C’est assez impressionnant de marcher sur des volcans en activité, avec des panneaux prévenant du danger imminent d’un réveil !

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